Quelles sont les causes de la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative dont la cause est encore inconnue et qui affecte la capacité du cerveau à contrôler nos mouvements. Elle se caractérise par la destruction des neurones dopaminergiques, responsables des différents mouvements du corps, ce qui entraîne les difficultés motrices caractéristiques de la maladie. Bien qu'il n'y ait pas de remède, la médecine dispose déjà d'outils pour aider à contrôler ses symptômes et à améliorer la qualité de vie des gens. Pour que le traitement soit plus efficace, les patients doivent identifier les premiers signes de la maladie et faire l'objet d'un suivi médical régulier.

Rencontrer les groupes à risque

La maladie de Parkinson n'a pas de cause précise. Ce que la science sait, c'est qu'il existe des facteurs de risque associés à l'apparition de la maladie. Malgré des années de recherche, les causes de la maladie de Parkinson restent inconnues. La plupart des scientifiques estiment que cette pathologie neurologique est due à une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, susceptibles de varier d’une personne à l’autre.

Qu’est-ce que la perte de dopamine ?

C’est la mort progressive de certaines cellules nerveuses d’une zone du cerveau appelée la substance noire qui cause les symptômes de la maladie de Parkinson. Ces cellules du système nerveux, les neurones, produisent un messager chimique appelé la dopamine, responsable notamment du contrôle des mouvements. La lente perte de neurones et la baisse du niveau de dopamine qui en résulte entraînent une activité cérébrale anomale. Cette dégénérescence cause les symptômes de la maladie de Parkinson et les différents troubles qui se manifestent progressivement au fil de l’évolution de la pathologie. Les causes exactes de la maladie de Parkinson sont inconnues, mais plusieurs facteurs favorisent la dégénérescence des neurones. Il est en effet généralement admis qu’une interaction entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux entraîne la maladie de Parkinson.

Quelles sont les causes environnementales de la maladie de Parkinson ?

Au-delà de la génétique, l’environnement semble jouer un rôle important. L’exposition à certains facteurs environnementaux et à diverses toxines est susceptible d’être l’une des causes de la maladie de Parkinson ou du moins de constituer un facteur de risque. Ces toxines détruiraient de manière sélective les neurones dopaminergiques, dont la perte entraîne la maladie de Parkinson. Les principaux facteurs environnementaux mis en cause dans la maladie de Parkinson sont :

  • le manganèse,
  • le monoxyde de carbone,
  • le sulfure de carbone,
  • certains métaux lourds,
  • certains pesticides.

Une neurotoxine, appelée MPTP, peut être considéré comme une cause immédiate et permanente de la maladie de Parkinson. Ce produit, dont des traces ont été trouvées dans de l’héroïne, a entraîné une forme sévère de la pathologie chez les consommateurs de drogue contaminée. La MPTP est aujourd’hui largement utilisée dans les études sur le développement de la maladie de Parkinson. Certains médicaments entraînent des symptômes parkinsoniens. Néanmoins, l’exposition à un facteur environnemental n’est pas une cause suffisante de la maladie de Parkinson. La majorité des personnes exposées à des toxines ne développent pas la maladie. En fait, il n’existe aucune preuve scientifique probante qu’un facteur environnemental seul puisse être considéré comme une cause de la maladie de Parkinson.

Quelles sont les causes génétiques de la maladie de Parkinson ?

Les scientifiques ont identifié des mutations génétiques susceptibles d’être l’une des causes de la maladie de Parkinson. Ces mutations sont néanmoins peu courantes, sauf dans des formes rares et héréditaires de la maladie environ 5 % des cas de Parkinson. La recherche a identifié 21 variants génétiques qui semblent être des facteurs de risques, sans pour autant constituer de véritables causes de la maladie de Parkinson. Les chercheurs s’intéressent au rôle des gènes dans les formes héréditaires de la maladie, afin de mieux comprendre le processus de destruction des cellules nerveuses. Ces recherches permettent aussi d’identifier d’éventuels facteurs protecteurs.

Symptômes de la maladie de Parkinson

Bien que le symptôme le plus connu de la maladie soit la main tremblante, il existe plusieurs autres signes, moteurs ou non. Les symptômes ont tendance à être plus légers au début de la maladie, lorsqu'ils sont souvent confondus avec d'autres problèmes de santé, attribués à l'âge avancé. Avec le temps, cependant, elles peuvent se détériorer, ce qui affecte directement la qualité de vie et le degré d'indépendance des patients.

Diagnostic de la maladie de Parkinson

Un diagnostic précoce de la maladie est essentiel pour la traiter efficacement, car les chances de ralentir la progression de ses symptômes sont plus grandes lorsque la maladie de Parkinson est identifiée à un stade précoce. La grande difficulté, cependant, est qu'il n'existe pas encore de tests permettant de poser un diagnostic précis. Le diagnostic reste donc essentiellement clinique, et dépend en grande partie de l'évaluation médicale des symptômes et de la réalisation de tests physiques. L'important est donc de trouver un spécialiste fiable, de lui rendre visite régulièrement et de ne lui cacher aucun symptôme. Il est recommandé de consulter un neurologue clinicien ou votre clinicien afin d'avoir l'indication d'un spécialiste de votre confiance.

Traitements pour la maladie de Parkinson

Bien qu'il n'y ait pas de remède à la maladie, il existe des traitements très efficaces pour en contrôler les symptômes. L'une des principales est l'utilisation de médicaments qui cherchent à inhiber la diminution progressive et à stimuler la production de dopamine dans le cerveau. Les autres médicaments contre la maladie de Parkinso : d’autres médicaments existent dans le traitement de la maladie de Parkinson. Les anticholinergiques bloquent l’action d’un autre messager chimique du cerveau, l’acétylcholine, dont l’action s’oppose à celle de la dopamine. De nos jours, ils sont moins utilisés du fait de leur moindre efficacité et de leurs effets indésirables : rétention urinaire, glaucome aigu et confusion. L’amantadine est parfois prescrite contre les mouvements anormaux. Son mécanisme d’action est mal connu. Lorsque la maladie de Parkinson s’accompagne de démence : troubles de la mémoire, difficulté d’adaptation associés ou non à des hallucinations, des études ont montré que la rivastigmine est susceptible d’avoir un effet favorable sur cette démence. Lorsque le traitement antiparkinsonien provoque des hallucinations mais doit être maintenu, celles-ci peuvent être soulagées par la clozapine, mais ce médicament exige une surveillance stricte du nombre de globules blancs dans le sang. Enfin, les nausées et vomissements, fréquents en début de traitement, peuvent être soulagés par les traitements habituels.

Le manque d'information est encore important

En plus des défis posés par la maladie elle-même, les patients atteints de la maladie de Parkinson vivent toujours avec les préjugés causés par la désinformation. La vérité est que beaucoup de gens ont le sentiment que les personnes atteintes de la maladie sont dépendantes et incapables d'accomplir les actes les plus simples de manière indépendante. Toutefois, les scénarios graves comme celui-ci ne se produisent généralement qu'aux stades les plus avancés de la maladie. La vérité est qu'un diagnostic et un traitement précoces contribuent grandement à ralentir la progression de la maladie, ainsi que la dépendance des patients. Beaucoup d'entre eux s'adaptent et vivent même avec la maladie de Parkinson, exerçant leurs activités avec un certain degré d'autonomie.

Comment prescrit-on les médicaments contre le Parkinson ?

Le choix du ou des médicaments prescrits dépend de nombreux facteurs. Au début de la maladie, lorsque les symptômes commencent à devenir gênants, le choix d’un traitement est essentiellement fonction de l’âge du patient. Chez le patient de moins de 70 ans, il est recommandé d’utiliser les agonistes de la dopamine sauf si le patient présente des symptômes avancés, par exemple des troubles de la marche. Si les agonistes de la dopamine sont mal tolérés avec d’importants effets indésirables, il est possible de réduire leur posologie en leur associant la lévodopa. S’ils provoquent systématiquement des hallucinations, ils sont remplacés par la lévodopa. Dans tous les cas, les doses sont augmentées progressivement pour identifier la dose maximale qui est bien tolérée par le patient. De plus, pour une efficacité plus constante tout au long de la journée, il est fréquent que la prise de médicaments contre la maladie de Parkinson soit fractionnée en quatre, cinq, voire six prises par jour.

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